Publié dans Sport

Football- Regroupement des Barea - Gaspillage à tous les étages ?

Publié le dimanche, 06 juin 2021



A partir de ce mardi 7 juin, comme toutes les équipes nationales des autres pays, les Barea de Madagascar entameront leur premier regroupement sous l’égide du coach par intérim Eric Rabesandratana.  Ce regroupement s’étalera jusqu’à la fin de la fenêtre FIFA jusqu’au 17 juin.  Au total 35 joueurs dont 12 locaux et 23 expatriés vont suivre ce regroupement. Aucun match amical international n’est encore mentionné jusqu’à présent. Mais le nouveau sélectionneur des Barea envisage de faire des matches tests avec une trentaine de joueurs qui seront répartis en 3 équipes.
Pour une fédération fortement endettée, elle continue de dépenser de l’argent sans discernement.  Rappelons que durant la dernière campagne africaine de l’équipe nationale, c’est l’Etat qui a pris en charge la majorité des dépenses de l’équipe nationale. Sans l’aide du ministère de la Jeunesse et des Sports et la Présidence, l’instance nationale de football serait déjà au bord du précipice.
Pourtant, la FMF se permet encore de faire venir 23 joueurs expatriés au pays pour un regroupement sans atout majeur, pour ne pas dire futile. Comme nous le savions, les matchs de qualification à la Coupe du monde seront prévus le 1er septembre 2021 contre le Benin et contre la Tanzanie le 5 septembre 2021. Ne serait- il pas préférable d’organiser ce regroupement dans l’Hexagone pour limiter les dépenses ? Au lieu de faire venir les 12 joueurs locaux là-bas, pourquoi faire du gaspillage en rapatriant une vingtaine de joueurs au pays.
Par ailleurs, la majorité des joueurs convoqués évoluent en Europe et que le coup de déplacement est moins cher pour les joueurs de rallier la France que Madagascar. En France, les conditions de regroupement seraient encore mieux et plus faciles de trouver une équipe ou un club pour organiser des matchs amicaux pour le coach des Barea. Espérons juste qu’il n’y ait pas les moindres centimes de l’argent des contribuables dans ce regroupement. Les autres équipes nationales peinent déjà à avoir de l’argent venant du ministère de tutelle pour défendre les couleurs du pays dans des vraies compétitions à l’extérieur.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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